WAT BOUDDHA BOUXA
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Les
vérités
Vérité
ultime
La Première Noble Vérité
La Seconde Noble Vérité
La Troisième Noble Vérité
La Quatrième Noble Vérité
La vérité naturelle
Vérité conventionnelle
Vérité conventionnelle
Introduction
La vérité ultime et la vérité
conventionnelle
Dans le monde, nous discutons, exprimons, jugeons, donnons des opinions,
etc.…, généralement nous parlons de la vérité
conventionnelle en pensant parler de la vérité ultime, certaines
gens disent qu'il n'y a pas de vérité ultime : qu'il n'a que
la vérité relative ou la vérité conventionnelle.
En résumé, la vérité conventionnelle n'est que
le résultat de l'analyse propre à chaque individu : Votre
idée n'est pas juste, la mienne est juste, cette chose est mauvaise
celle-là est bonne. Cette idée et cette chose sont justes
ou bonnes pour les uns, mais ils sont injustes, mauvais pour les autres.
Ainsi le débat, le conflit entre ces deux opinions apparaît
pour prouver leur raison, leur vérité ultime.
Bouddha disait l’existence de deux vérités :
1-Vérité ultime
(paramattha sacca)
divisée en : Les Quatre nobles de vérités (Cattari
Ariyasacca) et Vérité naturelle
(saphava sacca)
2- Vérité conventionnelle
(sammuti sacca)
.
Le coeur de l'enseignement du Bouddha est contenu dans « les Quatre
Nobles Vérités » (Cattari Ariyasaccani) qu'il exposa
dans son premier sermon devant ses anciens compagnons, les cinq ascètes,
à Isipatana (moderne Sarnath), près de Bénarès.
Dans ce sermon, tel qu'il nous est donné dans les textes originaux,
ces quatre Vérités sont énoncées brièvement.
Mais celles-ci se trouvent expliquées avec plus de détails
et de différentes manières en de nombreux autres endroits
des écritures. Si nous étudions les Quatre Nobles Vérités
à l'aide de ces références et de ces explications,
nous obtenons un assez bon exposé, suffisamment précis, des
enseignements essentiels du Bouddha, tel que ceux-ci ressortent des textes
originaux.
Les Quatre Nobles Vérités sont :
1. Dukkha :(la Souffrance), La Première
Noble Vérité
2.Samudaya : l'apparition ou l'origine de dukkha (l'origine de la
souffrance), La Seconde Noble Vérité
3.Nirodha : la cessation de dukkha (la cessation de la souffrance), La Troisième Noble Vérité
4.Magga : le sentier (qui conduit à la cessation de dukkha
ou la souffrance), La Quatrième Noble Vérité
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I -La vérité ultime
La deuxième de la vérité ultime est la vérité
naturelle. Qu’est ce que c’est la vérité naturelle
? C’est comme son nom, c’est la caractéristique de la chose,
« le feu est chaud, l’eau est liquide, la pierre est solide, la
terre tourne autour du soleil, l’eau est la composition de deux molécules
d’hydrogènes avec une molécule d'oxygène (H2O)
; le désir, la colère, la haine, la vengeance, la jalousie…
sont de mauvaises actions (mauvais karmas) ; l’amour, la compassion,
la joie sympathique, l’équanimité sont de bonnes actions
(bons karmas). En résumé, la vérité naturelle
est la caractéristique de la chose visible ou invisible, tout le monde
doit l’admettre. On ne peut pas refuser cette vérité.
En conséquence toutes les lois biologiques, biochimiques, organiques,
physiques, chimiques… C’est-à-dire toutes les lois universelles
sont la vérité naturelle (vérité ultime) que Bouddha
avait découvert cette vérité, non pas intellectuellement,
mais en l'expérimentant sur lui-même par la méditation
(s’éveiller), mais qui n’enseignait que la loi qui peut
délivrer les gens de la souffrance et les rendre au Nirvana.
Le Bouddha résidait une fois dans la forêt de Simsapâ Kosambi
(Skt. Kausambi, près d'Allahabad). Il prit quelques feuilles dans sa
main et demanda à ses disciples : « Que pensez-vous, ô
bhikkhus ? Quelles sont les plus nombreuses ? Ces quelques feuilles dans ma
main ou les feuilles qui sont dans la forêt ?
- Seigneur, très peu nombreuses sont les feuilles tenues dans la main
du Bienheureux, mais certainement les feuilles dans la forêt de Simsapâ
sont beaucoup plus abondantes.
- De même, bhikkhus, de ce que je sais, je ne vous ai dit qu'un peu,
ce que je ne vous ai pas dit est beaucoup plus. Et pourquoi ne vous ai-je
pas dit (ces choses) ? Parce que ce n'est pas utile et ne conduit pas au Nirvâna.
C’est pourquoi je ne vous ai pas dit ces (choses). »
Il est bien clair, d'après cette parabole, que l'enseignement du Bouddha
vise à conduire l'homme à la sécurité, à
la paix, au bonheur, à la compréhension du Nirvâna. Toute
la doctrine qu'il enseigne tend vers ce but. Il n'a pas dit des choses destinées
simplement à la satisfaction de la curiosité intellectuelle.
Il était un instructeur pratique et n'enseignait que ce qui apporterait
à l'homme paix et bonheur.
Bouddha enseignait le Dharma qui est omniscience.
Pour nous il est futile, comme quelques érudits tentent vainement de
le faire, d’essayer de spéculer sur ce que savait le Bouddha
et qu’il ne nous a pas dit.
Le Bouddha ne s’intéressait pas à la discussion de questions
métaphysiques inutile, qui sont purement spéculative et qui
créer des problèmes imaginaires il est considéré
comme un «désert d’opinions».
Bouddha n’enseignait que la Vérité Ultime : Vérité
ultime (paramattha sacca) divisée en 1 - Les Quatre nobles de vérités
(Cattari Ariyasacca), 2- Vérité naturelle (saphava sacca), surtout
la loi de l’esprit dont les grands savants de toutes époques
ne peuvent pas la découvrir.
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A - Le nom commun ou propre qu’on
donne aux choses visibles ou invisibles par leur définition ; exemple
: la table, la chaise, la maison l’eau, le vent, Jean, Paul, etc. …
ceux là sont les vérités conventionnelles.
B - Le jugement d’un acte qu’on
fait, d’un sujet, d’un procès ; la valeur qu’on nomme
aux caractéristiques de chose ; Exemple : cette opinion est juste,
cette opinion est injuste ; le feu n’est pas bon, car il peut brûler,
détruire les biens, la maison, la forêt. ; le feu est bon, car
il peut cuire la nourriture ; la fleur est belle, la fleur n’est pas
belle. Juste, injuste, bon, n’est pas bon, belle, n’est pas belle
sont les vérités conventionnelles.
La Vérité conventionnelle (B) que les gens
croient fortement la vérité ultime ou absolue. En réalité,
cette vérité dépend la façon de la pensée
personnelle, la pensée de chaque groupe, chaque pays dont la naissance
de partie, différentes cultures, différentes coutumes, différentes
religions, etc.…..
L’esprit, la pensée, sont la vérité naturelle (vérité
ultime), mais le résultat de la pensée, du raisonnement sont
les vérités conventionnelles.
Les lois, les cultures, les coutumes de chaque pays sont les vérités
conventionnelles ; le jugement, la conclusion, la synthèse (idée),
l’analyse (idée) sont les vérités conventionnelles.
La vérité conventionnelle est la vérité qu’on
admet ou refuse qui dépend du raisonnement personnel ; mais la vérité
naturelle, on ne peut pas la refuser. En résumé, le monde que
nous vivons est le monde de rêve, de convention ; nous sommes dominés
par nos désirs, nos haines, nos jalousies, nos convoitises, nos égarements,
nos orgueils, nos conceptions spéculatives, etc...(ceux sont kilesa),
ceux sont eux qui jugent, raisonnent, analysent, valorisent des choses que
nous apercevons qui sont les vérités conventionnelles. Nous
prenons ces vérités pour les vérités ultimes.
Bouddha disait :
« Tous les états mentaux ont l'esprit pour
avant coureur, pour chef; ils ont été créés par
l'esprit. Si un homme parle ou agit avec un mauvais esprit, la souffrance
le suit d'aussi près que la roue suit le sabot du boeuf tirant le char.
Tous les états mentaux ont l'esprit pour avant coureur, pour chef;
ils ont été créés par l'esprit. Si un homme parle
ou agit avec un esprit purifié, le bonheur l'accompagne d'aussi près
que son ombre inséparable.
"Il m'a vilipendé, il m'a maltraité, il m'a vaincu, il
m'a volé". Chez ceux qui accueillent de telles pensées,
la haine ne s'éteint jamais.
"Il m'a vilipendé, il m'a maltraité, il m'a vaincu, il
m'a volé". Chez ceux qui n'accueillent jamais de telles pensées,
la haine s'apaise.
En vérité, la haine ne s'apaise jamais par la haine, la haine
s'apaise par l'amour, c'est une loi universelle.
La plupart des hommes oublient que nous mourrons tous un jour. Pour ceux qui
y pensent, la lutte est apaisée.
Ceux qui prennent l'erreur pour la vérité et la vérité
pour l'erreur, ceux qui se nourrissent dans les pâturages des pensées
fausses, ceux là n'arriveront jamais au réel.
Mais ceux qui prennent la vérité comme vérité
et l'erreur comme erreur, ceux qui se nourrissent dans les pâturages
des pensées justes, ceux-là, arriveront au réel.
De même que la pluie rentre dans une maison dont le chaume est disjoint,
de même que la pluie ne rentre pas dans une maison bien couverte ainsi
la passion pénètre un esprit non développé. De
même, la pluie n'entre pas dans une maison bien couverte de chaume,
ainsi la passion ne pénètre pas un esprit bien développé.
L'être bienfaisant se réjouit dans ce monde et se réjouit
dans l'autre. Dans les deux états, il se réjouit. Il est content
et extrêmement heureux quand il voit ses actes purs. »
En conclusion: Celui qui a compris et a pratiqué
le Dharma (Vérité ultime ou la loi universelle) voit le sable
et l’or de valeur égale.